Bout du monde
- Qu'est-ce que ça veut dire aimer ?
- Je l'ai lu dans un livre, dit Laure.
- A la maison, depuis que je sui né, personne, tu entends bien ? personne ! n'a jamais prononcé ce mot. Le mot aimer et le mot tendresse n'ont jamais fait souche ici. Le bonheur, ajouta le grand-père, c'est une distraction de riches !
Merci à Florence de m'avoir suggéré la lecture de ce roman ...
PS : l'orage arrive, je continuerai mon message plus tard ... j'arrête l'ordi !
Alors, me revoilou ...
Entre temps :
- je suis allée "négocier" la projection de films sur la danse avec le chargé de programmation "jeune public" de mon cinéma préféré ; d'ailleurs si vous avez des bonnes idées de titres, je suis preneuse ... Nous avons évoqué Les chaussons rouges, White nights, Billy Elliott, Le roi danse, Chantons sous la pluie, 1, 2, 3 dansez, Un américain à Paris ...
- et j'ai enchaîné avec Bancs publics, où j'ai bien rigolé !!! Ca fait du bien de temps en temps ...
Donc, j'ai perdu le fil de mon propos sur le roman de Pierre MAGNAN, auteur qu'une fois de plus je ne connaissais pas ... Mais, en tout cas, je voulais vous dire que ce livre m'avait beaucoup émue. Il se passe dans un hameau très isolé des Hautes Alpes, région austère, âpre, au début des années 60. Les hommes et les bêtes y vivent quasiment de la même façon, et, au milieu de cette terre désolée, pousse Laure, fétu de paille pesant 750g à la naissance, devenant le 2ème homme de la famille après le grand-père patriarche ... Son parcours est étonnant, sa vitalité hors du commun et sa soif d'apprendre inextinguible ; on pense aux tuteurs de résilience de Cyrulnik dans un environnement aussi pauvre matériellement et affectivement.
Du coup, merci encore à Florence d'avoir piqué ma curiosité, ce qui me donne envie de reprendre la lecture de GIONO que j'ai tellement adoré lorsque j'étais lycéenne ... et aussi, de pousuivre la découverte de cet auteur (j'ai récupéré un autre roman de MAGNAN, policier celui-là : "Le commissaire dans la truffière").
A suivre ...